La DER/FJ, décidée à booster davantage les startups sénégalaises, va lancer le mardi prochain , en partenariat avec l’Ambassade de France, BPI FRANCE et le Groupe Agence Française de Développement, la Communauté Lionstech Invest. Au coeur du projet : l’ouverture à des investissements privés, le développement du co-financement et l’interconnexion avec les autres écosystèmes d’innovation.
Avec un D-Hub construit sur 1000 m2 et ayant accueilli plus de 4500 participants, dont de hautes personnalités dans le monde, à divers évènements, un Fonds de Soutien à l’Innovation ayant accompagné plus de 415 startups, un immense Centre Mohamed Ben Zayid pour l’innovation et l’entrepreneuriat en cours de construction, la DER/FJ a toujours envie de faire plus. Ce mardi, la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes va poser, avec ses partenaires l’Ambassade de France, BPI FRANCE et le Groupe Agence Française de Développement, un nouveau pas dans l’accompagnement dédié aux acteurs de l’innovation, à travers le coup d’envoi officiel aux activités au programme Lionstech Invest. “C’est une communauté qui se veut sélective. Grâce aux recommandations des acteurs clés de l’écosystème du Sénégal, notamment les structures d’accompagnement et les investisseurs, nous ambitionnons de propulser des entrepreneurs innovants sénégalais à fort potentiel pour les fédérer au sein de la Communauté LIONSTECH Invest, portée par la plateforme digitale Euroquity de BPIfrance”, explique Kadia Traoré, Community Lead du programme. “Depuis une dizaine d’années, cette plateforme facilite la mise en relation avec des réseaux d’investisseurs à travers le monde, vante la coordonnatrice du programme, non sans ajouter que “intégrer la Communauté LIONSTECH INVEST et toutes ces activités sur cette plateforme est une véritable opportunité pour mettre en visibilité et faciliter les partenariats financiers et stratégiques avec des pépites de l’écosystème du Sénégal”.
Une belle opportunité de trouver du financement adapté à certains acteurs
“C’est une très très belle occasion pour permettre aux startups qui sont à des niveaux suffisamment avancés de trouver des financements qu’ils ne vont pas trouver dans l’écosystème sénégalais uniquement. L’idée, c’est d’avoir des co-financements avec des financements locaux et ces derniers sont renforcés par des financements européens. Avec la DER/FJ, on adresse le financement de l’accélération qui était jusque là relativement peu traitée. Je pense que c’est important, grâce à ce type de programme, d’avoir 10 à 20 startups qui arrivent à lever des fonds importants au Sénégal pour développer leurs activités“, souligne Adrien Schwarz, Senior innovation lead, à la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide, convaincu que la part jouée par BPI France avec son “énorme réseau d’investisseurs” pourrait beaucoup aider à connecter l’écosystème sénégalais avec les investisseurs internationaux.
L’enjeu, c’est d’aller vers des levées de fonds conséquentes
Du côté de l’Ambassade de France au Sénégal, l’on attend beaucoup de cette initiative, déjà que, à en croire l’Attaché de coopération pour l’innovation et l’économie Numérique, “on constate un dynamisme incroyable de la Tech et de l’écosystème de l’innovation au Sénégal“. Seulement, Mathieu Bécue rappelle que “cette capacité à accéder à des levées de fonds significatives qui permettent d’accompagner ce dynamisme” posait problème. D’où, d’après lui, l’utilité de la communauté en question et qui va être officiellement lancée dans les locaux de la DER/FJ le mardi 27 septembre 2022 à partir de 11 heures GMT. “On a décidé de se rapprocher de la DER/FJ, de la Banque Publique d’Investissement ainsi que du Groupe AFD pour accroitre la visibilité des startups tech sénégalaises vis-à-vis de la communauté financière internationale“, détaille-t-il, précisant que “c’est le principal objectif de ce programme” qui a accueilli ses premiers pitchers hier jeudi.
Il faut noter que plusieurs actions sont prévues dans les prochains mois au Sénégal et à l’international pour participer au renforcement, à la structuration et à l’accélération d’un écosystème dynamique qui arrive à maturité», révèle encore Kadia Traoré, Community Lead du programme.
