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Omar Mar, la belle histoire d’un prodige de l’informatique, Directeur général du cabinet KGM Consulting, au coeur de la transformation digitale en Afrique

Omar Mar, la belle histoire d’un prodige de l’informatique, Directeur général du cabinet KGM Consulting, au coeur de la transformation digitale en Afrique

Né à Grand-Yoff où il a grandi avant de s’installer, avec ses parents, à Guédiawaye, Omar Mar est un pur produit de l’école sénégalaise. Fraichement titulaire du très couru et relevé Baccalauréat S1, le pensionnaire du Lycée Limamoulaye voulait coûte que coûte se rendre en France, pour poursuivre des études scientifiques. Son père, un ancien cadre de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal, le convainc de rester, en lui proposant de faire le concours d’entrée à l’École Supérieure Polytechnique. Le jeune homme décide donc d’oublier l’astronomie dont il avait tant rêvé pour s’orienter vers une carrière d’informaticien. En intégrant l’Agence de l’informatique de l’Etat transformée en Sénégal Numérique SA, il  s’implique dans des projets fort bien impactants pour la transformation digitale du pays, avec un volet consacré à la dématérialisation des procédures administratives.

ONU, GIZ, GFA, ASIN du Bénin, SOAGA de Cote d’ivoire et Bénin, Ministère du numérique du Bénin, Enabel, DER/FJ, Gainde2000, APIX, Ministère de l’Urbanisme, Caisse des Dépôts et Consignations, il multiplie les missions pour participer, à sa manière, à la digitalisation des administrations sur le continent. Le Bénin est un des pays de prédilection de ce consultant international, Directeur général de KGM Consulting, où il intervient, entre autres, sur l’ingénierie documentaire (GEC, GED et SAE) avec la digitalisation des processus métiers. Parfaitement à l’aise en Anglais, celui qui a été recalé lors d’un prestigieuse sélection pour intégrer Google en 2011 – parce que très nul dans la langue de Shakespeare – s’est beaucoup amélioré par la suite car convaincu qu’il fallait travailler ses soft skills. Par la suite, il a été lauréat du prestigieux programme Young African Leaders Initiative du Département d’Etat américain. En 2016, Omar a été boursier du programme Mandela Washington Fellows pour une formation en Management et Leadership à Arizona State University, sanctionnée par sa participation à un Town Hall du Président Barack Obama.

Passionné de Mathématiques, Omar Mar rêvait discrètement d’être ingénieur en astrophysique. A cette époque, difficile d’échapper à la tentation des étoiles, sur le continent. A la NASA, l’Africain qui avait piloté le vol vers Mars de la sonde “Pathfinder”, le Malien Cheick Modibo Diarra, était une intarissable source d’inspiration pour des millions de jeunes. L’enfant de la banlieue dakaroise est décidé à faire le même parcours, le père, lui, est persuadé que le jeune homme doit se faire plutôt une carrière de polytechnicien. Finalement, c’est l’École Supérieure Polytechnique de Dakar qui accueille le natif de Grand Yoff. Après le DUT, Omar réussit à se faire une place au très sélectif cycle d’ingéniorat, avant de tenter une insertion dans l’univers professionnel sénégalais. S’il est recruté par une entreprise française (NUXEO) au départ, c’est à l’ADIE qu’il va consacrer une bonne partie de son parcours.

Un passage remarqué à l’Agence de l’Informatique de l’Etat du Sénégal

Au Technopole de Pikine, l’ancien pensionnaire du Lycée Limamoulaye de Guédiawaye se charge des gros projets, en lien avec la dématérialisation des procédures administratives. A force de courage professionnel et de persévérance, l’informaticien de formation prend en main les grands dossiers comme la plateforme TELEDAC en commençant à impacter sur le Doing Business, la position du Sénégal, avec la digitalisation du permis de construire. Nommé Directeur des Services de l’Ingénierie (DSI) de la structure qui sera transformée en une société anonyme dénommée Sénégal Numérique SA, le polytechnicien est amené à piloter la mise en œuvre de la politique et des stratégies d’informatisation de l’administration, en synergie avec les DSI des Ministères sectoriels et des décideurs. Aujourd’hui, consultant pour de grosses organisations comme Gainde2000, la GIZ, le GFA, Expertise France, UNECA de l’ONU, l’homme a toujours été un habitué des gros challenges.

Le Bénin, un choix bien réfléchi

L’un de ses coups de cœur, pour ne pas dire son coup de cœur, c’est le Bénin. Depuis le mois de novembre 2021, le Sénégalais intervient régulièrement à Cotonou sur des projets à fort impact dans l’administration publique et dans les communes du pays. Ces projets visent à moderniser les administrations avec la mise en place de plateforme basée sur Maarch et XRoad à travers la plateforme des eServices. “Avant même de quitter l’administration, j’ai commencé à faire des missions de consultance. Et quand j’ai regardé dans la sous-région, le modèle béninois m’a beaucoup façonné. Tout était clair, avec une bonne vision et des avancées majeures dans la transformation digitale du pays. Aussi, mon profil a intéressé quelques partenaires qui sont devenus des clients de mon cabinet (KGM Consulting). C’est vraiment ce que j’ai vu à ce niveau qui m’a permis de créer mes premiers bureaux ici (au Bénin), avant même de m’offrir des locaux à Dakar“, explique Monsieur Mar.

Une folle passion pour l’informatique

Le digital comme outil d’impact auprès de la santé des populations, c’est une forte conviction chez le Dakarois qui s’intéresse énormément à ce secteur si particulier. La réalisation de l’étude sur la e-Santé en Afrique francophone et le pilotage de la mise en place du Réseau e-Santé de l’Afrique de l’Ouest (ReSA), avec la Coalition Transform-Health et Speak Up Africa, constituent quelques-unes de ses grandes fiertés, en plus de la coordination du comité informatique du fonds Force-Covid 19, en charge de l’identification et de la mise en œuvre des solutions digitales pour la riposte et la résilience nationale contre la pandémie de coronavirus au Sénégal. La formation à l’ESP de Dakar est une puissante arme pour rendre le monde meilleur, estime-t-il. “J’adore les algorithmes et la programmation. C’est maintenant que j’entends parler de développeurs front ou back. Nous, nous avons plutôt eu une formation de développeurs full stack. Pour nous, un développeur et ingénieur de conception doit avoir  une vue 360° sur leur plateforme“, précise celui qui dit particulièrement aimer l’intelligence artificielle. “Avec KGM,  nous sommes en train de faire beaucoup de recherches sur l’IA, je suis également en train d’expérimenter pas mal de choses pour contribuer à la révolution digitale dans le domaine de la santé, la formation professionnelle et de l’administration électronique. Aujourd’hui, l’IA est un levier sur lequel le monde va s’appuyer pour transformer pas mal de secteurs et de domaines.“, conclue Omar Mar dont la passion pour les TIC ne se démontre plus.

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Polaris ST : Le cabinet de conseil en cybersécurité du Sénégalais Malick Fall, dont l’Afrique peut être fière, en cette journée mondiale dédiée au continent
1 année il y a

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