Entre le Sénégal, pays de ses parents, la République du Congo où il voit le jour, la Côte d’Ivoire, le Tchad ou encore la Mauritanie où il compte une partie de sa famille, le choix semble improbable, voire ardu, pour Salim Youuu Doucouré qui vit en France. Riche de toutes ces facettes culturelles, le jeune consultant en IA, automatisation et Growth Hacking, a plutôt envie de tout embrasser.
La tentation de l’entrepreneuriat est venue à lui, dès sa tendre enfance. Issu de son mentor – l’illustre Papa Habibou Soumare-, un des premiers Ouest-Africains et plus grands entrepreneurs au Congo et de l’Afrique Centrale, Salim a baigné dans cette ambiance d’entrepreneur. Etabli donc en Europe, il a développé une folle passion pour le Foot-Ball, allant même jusqu’à effectuer des stages dans des clubs prestigieux comme le Paris Saint-Germain. A l’origine de la mise au point d’un chatbot IA avatar personnalisable appelé ELLA, avec Léo Stubert et Jean-Sébastien Sarbaji de la Lj strategy, il perfectionne ses stratégies Growth avec le meilleur growth hacker d’Europe, Kevin Dufraisse.
Le jeune Sénégalais accompagne les entreprises dans un monde en constante évolution, en utilisant ces stratégies growth, les dernières technologies de l’Intelligence Artificielle et d’automatisation pour propulser leur croissance et les mener vers un succès durable.
En matière de développement, l’Afrique a beaucoup de retard à rattraper. Youuu en est convaincu, comme tant de millions de fils du continent. Seulement, ce Sénégalais né au Congo Brazzaville est persuadé qu’avec le digital, beaucoup d’urgences sociales et économiques pourraient être mieux prises en charge. Et ce ne sont pas de vains mots aux yeux de celui qui se consacre totalement à l’Intelligence Artificielle, à l’automatisation ou encore le Growth . Aidant les entreprises à stimuler leur croissance, multiplier leur chiffre d’affaires et prendre de l’avance sur le marché, il est au coeur de la révolution digitale à l’oeuvre, partout à travers le monde.
Ce goût pour les affaires, le jeune homme l’a hérité de sa famille, déjà enfant en République du Congo. “J’ai grandi dans une famille de commerçants où le commerce de gros faisait partie intégrante de ma vie. Mon exemple Habibou Soumare, l’un des premiers Ouest-Africains et plus grands entrepreneurs au Congo et en Afrique Centrale, ancien président du Comité Islamique, bien connu dans l’Import-Export, fut un source d’inspiration car, très jeune, grâce à lui, je me suis retrouvé immergé dans un environnement entrepreneurial où les commerçants et les hommes d’affaire étaient omniprésents au Congo“, se souvient-il.
Le foot-ball, une vocation ratée
Le destin n’a pas vraiment voulu suivre Salim Younouss dans ses rêves de foot-balleur. Et pourtant, Dieu sait qu’il ne manquait pas de qualité et d’ambitions. Le jeune homme est allé même jusqu’à frapper aux portes des plus grands clubs dans le monde. “Après un séjour en France et quelques stages dans des clubs prestigieux comme le PSG et au Portugal, une blessure met fin à ma carrière de footballeur prometteur“, se désole-t-il. C’est par le sport roi d’ailleurs que s’opère sa reconnexion avec le Sénégal. “Lors d’un match amical prévu entre l’équipe nationale du Sénégal et celle du Congo, j’ai été remarqué par Monsieur Karim Sega Diouf (Qu’Allah ait pitié de son âme). Deux semaines après, je débarque avec lui à Dakar. J’intègre l’équipe de Kham Kham sous l’ère Serigne Saliou, l’actuel entraîneur de l’équipe junior championne ( sourire )”, confie Youuu, persuadé que c’est “une expérience unique qui m’a permis de bien découvrir le Sénégal dans tous ces aspects“. Seulement, l’appel du commerce ne lui laisse point de répit. A 21 ans, Salim obtient son premier contrat en tant que fonctionnaire.
Un poste à responsabilité de contrôleur et médiateur l’attendait dans les villes d’Issy-les-Moulineaux et Vanves ( 100.000 habitants environ, en Ile de France) . Pendant neuf ans, le natif de Brazzaville s’emploie à améliorer le vécu des populations lié à l’espace public , supervisant des équipes de prestataires tels que Véolia, Sépur ou encore des services intégrés des mairies. “Ce passage m’a permis de me former en autodidacte et surtout d’apprendre à organiser, gérer et planifier . J’en ai profité pour aider plusieurs commerçants pendant cette période dans leur digitalisation“, indique-t-il encore.
Puis arrive l’entrepreneuriat dans le digital
“Chassez le naturel. Il revient au galop”, a-t-on coutume de dire. Cet adage se vérifie parfaitement chez le jeune Salim qui n’a pas trop duré dans l’administration, en dépit de toutes les commodités qui s’offraient à lui. “Mon désir constant d’apprendre et de m’adapter aux évolutions du monde des affaires m’a poussé à me former au commerce digital. Pendant que je travaillais dans la fonction publique, je consacrais mon temps libre à me former en autodidacte et à créer des business en ligne. Cette double vie m’a permis de développer des compétences dans la création de sites Internet, le marketing digital, l’affiliation, le dropshipping, la création de contenu, les marketplaces, former et accompagner mes clients“, soutient-il, non sans indiquer avoir voulu mettre ses compétences “au service des entreprises pour les aider à accroître leur productivité, à travailler plus efficacement, à atteindre leurs objectifs de croissance et à migrer vers l’IA“.
L’Intelligence Artificielle comme moteur de croissance
Comprenant parfaitement l’apport de cette technologie surtout pour des pays en voie de développement; Salim Youuu ne se fait jamais prier pour en vanter les mérites. En collaboration avec l’agence de marketing SEO la LJstrategy, le Sénégalais a créé l’un des premiers chatbots personnalisables appelé Ella. “Il peut prendre le rôle de tout type de vendeur, conseiller, formateur et bien plus encore. La solution, capable de parler le Wolof et de nombreuses autres langues, offre aux entreprises une solution d’assistance clientèle 24h/24 et 7j/7, intégrable sur diverses plateformes comme WhatsApp, Notion, Slack, wordpress ou Shopify“, explique-t-il, tout en disant continuer de se former et de rester à l’affût des avancées technologiques. Si la Mauritanie a également accueilli Salim deux ans durant, c’est en France – aujourd’hui – qu’il passe le plus clair de son temps. Son objectif est de continuer à “aider les entreprises à réussir dans un monde en constante évolution, en utilisant les dernières technologies d’Intelligence Artificielle et d’automatisation pour propulser leur croissance et les mener vers un succès durable“, conclut ce passionné des TIC, plus que jamais décidé à jouer sa partition dans la grande révolution digitale qui concerne également son Afrique à lui.
