Fidèle à sa mission de permettre aux 50% de la population mondiale peu ou pas connectés à internet d’accéder à du contenu d’information et d’éducation de qualité, en langue locale et sans connexion, Kajou enchaine les innovations. Après la Côte d’Ivoire, c’est au tour du Sénégal de bénéficier d’une solution d’e-learning dédiée aux agents de santé et les relais communautaires. KSANTE SENEGAL est le nom de ce nouveau produit. Au coeur du projet : le renforcement de la qualité du système de santé sénégalais et du niveau de soin apporté aux communautés en zones rurales et semi-urbaines.
Agents d’encadrement de santé communautaire, agents de santé communautaire, dispensateurs de soins à domicile … Après la Côte d’Ivoire, Kajou entend faire bouger les lignes au Sénégal avec une phase pilote qui va cibler les régions de Kaolack, Saint-Louis et Kaffrine. Au total, 10.000 personnes au sein des ASC des zones en question devraient être concernées. Les matronnes, les bajenu gox, ainsi que les autres acteurs associatifs impliqués dans la santé communautaire sont également visés par Kajou qui estime plus que jamais que la santé de la mère et de l’enfant devrait aussi constituer une priorité dans le déploiement.
L’accès à Internet n’est pas une obligation pour l’apprenant
Basé sur la technologie Kajou, kSANTÉ permet aux agents de naviguer dans les contenus de formation sur leur smartphone sans avoir besoin d’une connexion internet. Les cartes microSD kSANTÉ contiennent l’ensemble du contenu et sont accessibles sans besoin de connexion internet via l’app Kajou disponible gratuitement sur Android (le fichier d’installation de l’app est également disponible sur la carte SD pour les utilisateurs complètement hors ligne). Une version e-card de la kSANTÉ sera également créée et disponible via l’app Kajou sur Android et iPhone. Version “en ligne” nécessitant une connexion internet pour fonctionner. Ce qui va permettre de couvrir l’ensemble des apprenants et des configurations depuis un mode 100% offline jusqu’aux utilisateurs bénéficiant d’une meilleure connectivité.
Des interactions fortes malgré un fonctionnement purement offline
Dès que les smartphones captent une connexion internet, l’app se met à jour et remonte des données d’utilisation. Ces données (type de contenus consultés, progression dans l’apprentissage, éventuellement réussite de tests, etc.) permettent d’organiser les utilisateurs en cohortes qui vont recevoir des messages distincts. Et chaque utilisateur et cohorte intègrent une séquence d’engagement. Ces séquences permettent de programmer l’envoi de messages, notifications, questionnaires, mises à jour, etc. aux utilisateurs. La technologie de connectivité augmentée de Kajou permet d’envoyer ces séquences soit par le réseau internet quand le téléphone est connecté, soit par SMS lorsqu’il est offline. Et, dans tous les cas, l’utilisateur final reçoit l’interaction et bénéficie donc d’une expérience riche et très engageante sans avoir à se connecter à internet.
Des partenaires de taille identifiés par les équipes de Kajou
Dans le cadre du déploiement d’une telle initiative, le Ministère de la santé et de l’action sociale, la Direction de la santé de la mère et de l’enfant, l’Agence de la couverture maladie universelle ainsi que les ONG Agora, ENDA Santé et Corpus Médical s’avèrent de précieux alliés pour une bonne réussite du projet. Si celui-ci a déjà été déployé en Côte d’Ivoire, les équipes sont toutefois conscientes que des différences entre les deux pays sont visibles. Si en Côte d’Ivoire, les ASC ne sont pas fonctionnarisés et ne relèvent donc pas directement du Ministère, au Sénégal, le modèle est tout autre avec un paysage plus divers d’acteurs communautaires qui interviennent et servent de relais aux différents postes de santé en place. La conduite des 2 projets expérimentaux en parallèle permettra de valider un panel de situation et de produire une variété de modules pédagogiques.
Une extension dans les autres pays de la sous-région
Kajou n’exclut pas de déployer la solution dans d’autres pays comme le Burkina Faso, le Niger ou encore la Guinée avec les expressions d’intérêt fortement notées dans la sous-région ouest-africaine. L’évaluation faisant partie intégrante du projet va certainement permettre de renforcer les acquis en vue de cette extension. Au moyen d’une baseline et endline récoltées de manière digitale mais également en présentiel, cette évaluation permettra de réajuster les contours du projet pour un passage à l’échelle futur, et informera les parties prenantes sur plusieurs éléments liés à la formation des ASC, leurs profils et leurs préférences, permettant d’optimiser les projets futurs et de renseigner plus largement les politiques de développement dans ce domaine.
