Les services financiers digitaux constituent un moyen rapide et efficace d’accélérer l’inclusion financière à l’échelle africaine. Seulement, des fléaux comme la fraude et la désinformation demeurent encore de véritables freins par rapport à leur utilisation en Afrique et ailleurs, dans le reste du monde. Forts de ce constat, Wave Mobile Money et l’Observatoire de la qualité de services financiers (OQSF) organisent un séminaire de deux jours, à Dakar, au bénéfice de professionnels de la presse que sont le Réseau des journalistes spécialisés en TIC, le Collectif des journalistes économiques du Sénégal et les blogueurs réunis autour de l’organisation Africativistes, avec la participation de l’ARTP, de la BCEAO, de la CDP, de Microsave, entre autres institutions spécialisées dans le secteur.
La réactivité et l’agilité face à l’évolution du marché et les demandes récurrentes des clients est un gros avantage pour les opérateurs de transfert d’argent. La Directrice générale de Wave Digital Finance s’est félicité du fait que Wave se soit bien illustrée dans le secteur, tout en contribuant énormément à booster l’inclusion financière au Sénégal, avec l’approche disruptive qu’on reconnait à l’Américain. “Lancé en 2018, WAVE est devenu en moins de 4 ans, fournisseur leader de ce service sur le marché sénégalais. Nous comptons au moins 7 millions de clients actifs, qui nous font confiance tous les mois. Ces clients sont justement la principale constante de notre modèle qui a été conçu exclusivement autour de l’optimisation de l’expérience client et de la prise en charge des besoins dans le sous-secteur de la finance digitale de notre économie nationale“, s’est réjoui Coura Sène, non sans ajouter que “WAVE a investi plus de 100 milliards de FCFA au Sénégal, et a contribué à réduire de près de 75% la tarification de l’argent mobile pour les clients“.
Pour le Secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), c’est un travail qui mérite d’être salué à sa juste mesure puisque la tenue de cet atelier “s’inscrit en droite ligne des initiatives et politiques publiques visant la mise en œuvre des actions de la stratégie d’inclusion financière, dont l’un des axes vise à renforcer l’accès des populations aux services financiers de bas“, explique Habib Ndao, constatant que “cette ambition est en phase avec les objectifs stratégiques déclinés dans le Plan Sénégal émergent (PSE), qui accorde un intérêt prioritaire à l’approfondissement du système financier à travers la promotion de services financiers de base adaptés et accessibles à tous“. Toutefois, tout n’est pas rose, à l’en croire. Au nombre des défis à relever, précise Monsieur Ndao, il y a le renforcement de la transparence sur les tarifs des services, la vulgarisation de l’éducation financière, en vue d’atténuer les difficultés qui pourraient provenir de la sophistication et de la technicité de certaines opérations et une meilleure qualité de l’offre pour faire face aux exigences de simplicité, d’adaptation et diversification des services.
Plusieurs présentations sont prévues pendant ces deux jours. Au coeur des travaux, le processus de vérification des faits pour contrer la désinformation, la typologie des risques et les études