Une étape décisive a été franchie dans la modernisation de la commande publique au Sénégal. Un atelier stratégique s’est tenu ce jeudi, réunissant autour de la table les principaux acteurs des marchés publics et du numérique. Parmi les participants figuraient M. Samba Diouf, Ministre Conseiller du Président en charge du Numérique, Mme Dethie Samb, Conseillère Technique du Premier Ministre en charge du Numérique, ainsi que des représentants de l’ARCOP, de la DCMP et d’autres institutions clés du secteur.
L’objectif de cette rencontre était clair : faire en sorte que les procédures de passation des marchés publics ne freinent plus la dynamique du New Deal Technologique, dans un secteur où l’innovation ne tolère plus les lenteurs bureaucratiques.
« Les textes existent, ils sont suffisamment souples. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est en faire un usage intelligent et adapté aux enjeux du numérique », a résumé un participant.
Les discussions ont mis en lumière une convergence de vues sur l’urgence d’un changement de méthode. Loin d’une simple réforme administrative, c’est bien une nouvelle culture de la commande publique qui est en train de naître.
Tous les participants ont salué la volonté d’instaurer un cadre de concertation permanent, placé sous la houlette du ministère du Numérique, pour anticiper les blocages et fluidifier la mise en œuvre des projets technologiques. Ce cadre devrait devenir un outil stratégique pour accompagner la transformation numérique de l’État sans compromettre les exigences de transparence et de bonne gouvernance.
Ce qui s’est joué ce jeudi 10 avril est une innovation majeure, une vraie rupture dans les rapports entre régulation, innovation et exécution. Dans le sillage du décret GouvNum, cette démarche illustre la volonté présidentielle de transformer les contraintes administratives en leviers de performance.
Le New Deal Technologique n’est plus un slogan : c’est un chantier ouvert, une ambition assumée. Et cette rencontre prouve qu’en alignant les visions et les pratiques entre technocrates, régulateurs et acteurs du numérique, le Sénégal peut se doter d’une administration à la hauteur des défis de demain.
L’heure est venue de faire des marchés publics un accélérateur d’innovation – non plus un frein.
Crédit Photos : Ministère du Numérique du Sénégal
Pas d’accord.
L’Etat ne peut pas demandera aux organes de contrôle et de régulation, de “faire vite” (que) pour le numérique. Les urgences sont partout.
L’idéal c’est de revoir les procédures et la célérité de traitement des dossiers et non de gérer un cas et le reste le “problème des autres”